Budget en trompe l’œil pour les uns ; projet respectueux des engagements de l’État sur la stabilité des concours financiers aux collectivités pour les autres. Faut-il voir le verre à moitié vide ou à moitié plein lorsque l’on examine le projet de loi de finances pour 2019 (PLF 2019) sous le prisme des finances locales ? Globalement analysé comme n’étant pas révolutionnaire, le texte fait tout de même réagir, dans un contexte particulièrement contraint. Présenté en conseil des ministres le 24 septembre dernier, le texte a d’ores et déjà fait l’objet d’abondants amendements et discussions lors des débats parlementaires.
Une chose est sûre : sur le plan des finances locales, il paraissait d’emblée bien difficile pour le PLF 2019 de se frayer une place entre la conclusion des contrats financiers, la mise en œuvre de la LPFP 2018-2022 et, surtout, la future réforme de la fiscalité attendue au printemps. De surcroît, le texte s’inscrit dans une conjoncture économique complexe, dont les indicateurs dégagent des tendances disparates. Ainsi, si les prévisions de croissance sont revues à la baisse (1,7 % au lieu des 1,9 % annoncés pour les années 2018 et 2019), en revanche la reprise de l’investissement local (dont…
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